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Un intru parmi les conifères

Un intru parmi les conifères

| Auteur : Stéphanie Bentz | Catégorie : À découvrir

Novembre est le mois des morts et la nature tombe en dormance. Les feuilles sont tombées, les journées sont plus courtes et le ciel, souvent nuageux. Seuls les conifères gardent leurs vertes aiguilles toute l’année. Mais, un conifère fait exception à la règle : le mélèze laricin.

 

Ce conifère, présent presque partout au Canada, porte des aiguilles vert pâle durant l’été, puis celles-ci deviennent jaune doré à l’automne. Le mélèze n’est pas trop exigeant et peut vivre dans divers types de sol. C’est d’ailleurs ce qui lui permet de coloniser les tourbières où peu d’autres espèces d’arbres peuvent pousser. Il peut former des peuplements purs, où seul le mélèze est présent, ou cohabiter avec des espèces telles l’épinette noire et blanche, le sapin baumier et le peuplier faux-tremble.

 

Mais pourquoi le mélèze perd-il ses aiguilles à l’automne? Il s’agit d’une adaptation au temps froid. L’hiver, l’eau du sol n’est pas accessible aux arbres et au printemps, lorsque le temps se réchauffe, la chaleur cause de la transpiration alors que l’eau n’est pas encore disponible via les racines. Les aiguilles des conifères sont couvertes de cire, limitant la transpiration et la perte d’eau. Par contre, les aiguilles du mélèze ne possèdent pas cette couche protectrice, et c’est pour cette raison que le mélèze les perd tous les automnes, afin d’éviter le dessèchement hivernal.

 

Alors, profitons de ces dernières couleurs d’automne avant le froid et le blanc de l’hiver.

 

Auteure : Stéphanie Bentz, biologiste responsable de l’éducation

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